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L’artiste, le rockeur et le bouffon…

 

Né en 1964 à Lille.

 

Dès les années 90, Bertrand Kelle utilise invariablement la peinture, la photographie ou la vidéo développant un univers plastique teinté de Pop… et de rock.

Ses auto-filmages, autoportraits bouffons et régressifs ouvrent la voie aux performances…

Trash, violentes et très physiques (citant pèle mêle l’actionnisme viennois ou Iggy Pop), les premières performances se jouent toujours en compagnie de musiciens de rock complices.

Résidant alors à Troyes, il expose et performe régulièrement à « la Gouttière » (haut lieu de l’underground local) accompagné du groupe de noisy pop Headache. C’est à cette époque qu’il développe la série photographique des « Peaux Sensibles », images de visages ou de corps scarifiés inaugurant le grattage sur négatif, en écho à la chirurgie esthétique comme aux différentes pratiques corporelles néo tribales (tatouage, piercing, scarification…).

Suivra ensuite à l’ores des années 2000 le cycle du chewing gum et son lot d’activités infantiles et parfois grotesques ; drippings de chewing gums, monochromes en chewing gums, sculptures en chewing gums, objets recouverts de chewing gums, apologies d’une nouvelle forme de kitsch et bien sûr, performances solo ou collectives érigeant la mastication au rang des Beaux-arts. Dès lors les références ou les emprunts à l’univers du rock vont contaminer de façon frontale et décomplexée son univers artistique.

C’est à Dijon où il s’installe en 2004, qu’il entame parallèlement la série photographique des « Jolies choses » où des pochettes de disques agrandies sont physiquement agressées, rejouant symboliquement la violence auto destructrice du rock, et la série picturale des « Circles », toiles épaisses aux motifs circulaires criblés de badges, pins ou médailles en écho au fétichisme exacerbé des tribus du rock.

Dernièrement les bibelots chinés à Emmaüs s’installaient tranquillement dans l’atelier de l’artiste pour imposer subrepticement leur désuétude hautaine, toute imbibée de noirceur calcinée…

Leur présence familière, teintée d’ « inquiétante étrangeté » inaugurait la procession sacrificielle des « Hi !Dolls ! » et des « Pièces montées » ; éloge du kitsch transfiguré, esthétique « black trash » pour idoles de pacotille brunes et équivoques… Gris-gris, fétiches, totems, sex toys primitifs, pions énigmatiques pour rituel païen ou cérémonie funèbre ? Baroque carnavalesque. Mystique folklorique, teintée de Voodoo tribal et trivial…

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kellebertrand@gmail.com 06 49 70 98 31

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